Pas que,
Je prie.
À genoux
mon cul s'ouvre.
Tu m'arc.
Ça mouille.
Suaire de sève,
mille pointes,
Gouttes hors du cratère
éveillé.
Ta queue dressée,
mon oriflamme.
Même mes dents
se déplacent
pour toucher.
Je m'assois sur toi.
Jusqu'au loin,
clipsée.
Frappe-moi l'étroit coup
que nos consciences
se lave.
rut
Ça me prend
comme une envie de pisser.
C'est dire comme ça me prend souvent.
Créer
c'est comme baiser plus fort que de raison.
Passion en flamme
qui gicle
le devoir et le bien être
au rang de pécadilles.
Mari
couche toi
là
où
je ne suis pas.
Pour Toi
ma joie bande
aussi vive
qu'un poisson
qu'on chope
avec des mains
rendues perçantes
par la faim
qui déplace les yeux
sur les ongles.
Mon lit de rivière
clapotit
pendant que
tu y trempes.
Si c'est le soleil
Cette gorge le veut,
ces seins écartent les jambes.
De loin dedans ça monte.
Les yeux se tournent en arrière,
ça chaud,
ça glisse.
Les racines des dents
battent le rythme qui s'emballe.
nez revit dans cette chaleur
piquante.
Semence de rosée nacrée,
distillée à la pousse d'herbe,
astre m'ardente
comme flèche
chauffée
au magma
d'une mémoire
cellulaire
qui me tire par les cheveux.
Voilà
Je suis devenue
un désir tout cru.
Cette lave
qui chauffe
en faisant du yoyo
dedans.
Je la laisse faire.
Si elle veut
m'autour
m'hanter
qu'elle le fasse.
Sur les nervures
de mon crâne
que j'y passe.
Si le elle se la joue
hélicoptère
en tournant ses pales
en vrilles pour monter vers le ciel
et qu'elle me copeaux
les entrailles.
C'est d'accord.
Quand elle m'enrobe
d'odeur de rose,
de sourires,
de douceur et bonté,
Il y a que je me cambre
en eau tellement ça
chaud.
J'acquiesce,
Je me laisse prendre
sans décence.
Je suis sûre que
c'est ce que je veux
qui vient
et je veux aussi ce bien.
C'est le joyeux tout vivant
qui s'ébroue,
du centre vers l'extérieur.
Si douleur quand elle est là,
en annonce
par contraction
la naissance.
Ce qui s'origine
s'antre mèle.
Je suis vouée à cette liberté
totale.
C'est comme une ancre
plantée
dans un nuage.
Cette fusée de lumière,
c'est l'heure éternelle
qui racolle chaque moment
pour l'affiner
pour alanguir
la face interne
des perceptions
retournées.
foutaise
Avec mes stylos bics,
je suis toujours occupée.
Je peux les branler
très souvent
ils mettent
quand même
une éternité
pour se vider.
éo [ lien
T'imaginer :
fleur s'ouvre
chair appelle
approcher Toi
coeur pulse vulve
cul glisse sur ton nom
langue parle à narine
oreille ouvre l'oeil
mouille l'amour
sous le ventre
des prières.
Corpus Christi
Femme
fille
soeur
mère
et
pute,
je n'ai qu'un
seul
client
qui me paie d'une monnaie sans matière.
Mon âme
est le cul
de mon esprit
fondement
réactif
clitoris de mémoires
elle accueille
et contient
tous les détails
qui m'échappent.